Depuis l’antiquité, il existe un très grand nombre d’oreillers différents au Japon. Même dans le recueil de poèmes Manyoshû – écrit entre le VIIe et VIIIe siècle – il est possible d’en trouver de nombreux comme l’oreiller d’herbes, l’oreiller de bois, l’oreiller de cuire, l’oreiller de pierre, l’oreiller-rocher, ou encore l’oreiller en paille de riz, ou en paille de riz sauvage. Aujourd’hui, les oreillers vendus dans le commerce portent eux-aussi différents noms en fonction du tissu dans lequel ils sont fabriqués, de la matière dont ils sont rembourrés et de la forme qui leur est donnée. Les oreillers de sarrasin, les oreillers de bambou, les oreillers de jonc, les oreillers en rotin, les oreillers ergonomiques et les oreillers de corps font partie des exemples les plus typiques.